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La chasse aux sorcières remise au goût du jour par les médias : les femmes de Bruno Le Maire

bruno le maire

Un petit rappel historique sur les chasses aux sorcières…

En 1634, à Loudun en France, un curé nommé Urbain Grandier fut soumis à la torture et condamné au bûcher. Il était accusé d’avoir fait un pacte avec le diable par des religieuses d’un couvent. Ces religieuses ont affirmé au cours d’un procès qu’elles étaient possédées par le démon à cause d’Urbain Grandier.

En 1692, 25 personnes furent exécutées dans le village de Salem. Des jeunes femmes soi-disant possédées par le démon les avaient accusées d’avoir passé un pacte avec le diable.

En 2015, Tim Hunt, prix Nobel de médecine, perd son emploi de professeur à la suite d’une polémique alimentée par de très nombreux médias. Tim Hunt aurait tenu des propos sexistes selon des journalistes qui ont grossièrement déformé ses paroles. Le détail de cette affaire est disponible ici.

Donc, à notre époque, une chasse aux sorcières ne finit plus sur le bûcher. Désormais les nouveaux inquisiteurs des médias se contentent de vous faire perdre votre emploi, ce qui est une manière indirecte de vous éliminer socialement.

En 2016, les médias ont tenté de lancer une chasse aux sorcières contre le politicien Bruno Le Maire. Les nouveaux inquisiteurs ont échoué, chose rare de nos jours. Un article de Libération fait le point et permet à son auteur de pratiquer l’auto-flagellation, une pratique appréciée chez ces fanatiques.

Extrait :
«Nos femmes.» Non, Bruno Le Maire n’a pas utilisé, samedi à la tribune de La Baule, cette formulation patriarcale, d’autant plus déplacée chez Les Républicains que le parti règle plusieurs millions d’euros d’amende chaque année pour non-respect de la parité. A l’origine, un tweet erroné de BFM TV –  corrigé depuis  – illico repris par plusieurs médias et largement partagé sur les réseaux sociaux. Lequel Le Maire, évoquant le burkini et par ailleurs défenseur de la parité, avait en fait dit  : «En France, les femmes ont vocation à être visibles, pas dissimulées.» Sans user, donc, d’un possessif hors de propos.

Trop tard, plusieurs ministres, mais aussi Cécile Duflot, Laurence Parisot, Caroline de Haas ou Valérie Damidot avaient déjà taclé la machiste saillie. On notera que Bruno Le Maire, samedi soir lors d’un dîner, visiblement pas au courant qu’il était accusé à tort, a assumé l’emploi de l’expression «nos femmes». Selon un journaliste de l’Express, le candidat a expliqué : «Personne ne fait de remarques lorsque je dis “nos enfants” ou “nos parents”.»

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