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Les nouveaux inquisiteurs s’attaquent aux internes de l’hôpital de Clermont-Ferrand

Hurler avec les loups

Participer à des critiques ou à des attaques contre quelqu’un sans réfléchir, en suivant ce qui semble être l’opinion commune.

Source RTL

L’hôpital de Clermont-Ferrand au cœur de la tourmente. Une fresque murale qui recouvre un pan entier de la salle de repos de son internat crée le scandale. En cause, un dessin représentant quatre super-héros, Superman, Flash, Batman et Superwoman en plein ébat sexuel avec Wonder Woman.

Ce n’est toutefois pas ce dessin potache et sexuellement explicite qui pose réellement problème mais les bulles qui l’accompagnent. “Tiens, la loi santé” ; “tu devrais t’informer un peu” et “prends-la bien profond” sont inscrits sur la fresque.

L’association Osez le Féminisme juge ce dessin, révélé ce week-end sur la page Facebook “Les médecins ne sont pas des pigeons”, “intolérable”. Elle explique dans un communiqué que “les médecins utilisent la représentation d’un viol pour montrer leur mécontentement vis-à-vis d’une ministre (Marisol Touraine, ndlr) et de sa loi. Les bulles critiquant le projet de loi santé ont été ajoutées sur la fresque, antérieure au débat. Elles sembleraient indiquer que la femme violée, habillée en Wonder Woman, symbolise à leurs yeux la ministre de la Santé. C’est une menace misogyne en sa direction”.

Marisol Touraine se sent visée

Face à la polémique, la fresque sera intégralement effacée, a annoncé lundi un porte-parole du syndicat des internes de l’hôpital.

“Cette fresque existe depuis une quinzaine d’années. Les trois bulles critiquant la loi santé ont, elles, été rajoutées le week-end dernier, puis effacées”, a indiqué Me Jean-Sébastien Laloy, avocat du syndicat des internes de Clermont-Ferrand.

“Le président du syndicat des internes de Clermont-Ferrand regrette la diffusion de cette peinture murale qui n’avait pas vocation à sortir de la sphère privée. Il condamne l’image dégradante des femmes et des médecins qui est véhiculée et assure qu’à aucun moment la ministre de la Santé n’est représentée dans ce détournement déloyal et choquant”, a-t-il ajouté.

L’entourage de la ministre est, semble-t-il, particulièrement choqué par cette fresque. Marisol Touraine, qui se sent visée, attendrait une réaction de l’Ordre des Médecins. Osez le féminisme demande d’ailleurs au Conseil national de l’ordre des Médecins de “faire supprimer cette fresque et d’agir vis-à-vis de ses auteurs”.

La direction du CHU a de son côté indiqué que des “suites juridiques adéquates, disciplinaires, voire judiciaires sont engagées” envers le ou les auteurs présumés responsables.

En cliquant ici vous pouvez afficher le dessin pornographique, pour vous faire votre propre opinion.

Des militantes féministes ne tolèrent pas que des scènes représentant des relations sexuelles entre adultes consentants soient dessinées dans les salles des internes des hôpitaux. Le dessin indique clairement que la femme est consentante car elle en train de masturber un autre participant à cette orgie. Un esprit tordu peut voir un viol dans toute représentation d’un acte sexuel.

Il s’agit dans un premier temps de la censure d’un dessin. Dans un second temps les nouveaux inquisiteurs espèrent que « des têtes vont tomber » et que des gens vont perdre leurs emplois à l’hôpital.

Le traitement de cette affaire diffère suivant les journaux. Quelques journaux indiquent qu’il s’agit d’un dessin pornographique. D’autres journaux indiquent qu’il s’agit d’un viol collectif. Un journaliste est en principe au courant que les salles des internes sont décorés de dessins pornographiques. C’est une tradition ancienne des étudiants en médecine d’avoir l’esprit potache.

Environ 95 % des journaux indiquent que les internes ont dessiné un viol collectif. C’est un mensonge de leur part. De plus comment un dessin de Wonder Woman  datant de 15 ans pourrait représenter une ministre actuelle ? C’est un phénomène classique de chasse aux sorcières où la raison passe aux oubliettes, et où l’hystérie collective cherche des boucs émissaires.

Exemple de journalistes indiquant un dessin pornographique :

francetvinfo
L’image grand format, présente depuis des années, représentait une scène pornographique, dans laquelle le personnage de Wonder Woman est pénétré par plusieurs super-héros (Batman, Flash et deux Superman, un masculin et un féminin). Des étudiants y ont ajouté récemment des bulles, assimilant Wonder Woman à Marisol Touraine. Les messages sont violents: “Tiens, la loi Santé !” “Prends-la bien profond !”

ledauphine.com
La fresque va être effacée dans les prochains jours, selon l’avocat du syndicat des internes, qui « regrette la diffusion de cette peinture murale n’ayant pas vocation à sortir de la sphère privée. Il condamne l’image dégradante des femmes et des médecins qui est véhiculée et assure qu’à aucun moment la ministre de la Santé n’est représentée dans ce détournement déloyal et choquant. » Enfin, selon les internes il ne s’agissait pas d’une scène de viol, mais d’une « partouze ».

contrepoints.org
La salle de l’internat du CHU de Clermont-Ferrand est décorée d’une fresque représentant cinq super-héros en version porno. Suivant l’actualité, elle a été agrémentée récemment de bulles de BD mettant en cause la loi de santé. Marisol Touraine, choquée, va demander qu’elle soit effacée :« L’esprit carabin ne peut justifier une telle démarche », et prétexte que cela ferait l’apologie du viol, ce que dénonce également Laurence Rossignol, secrétaire d’État
D’abord cette fresque, sans les bulles (qui redisons-le ont été ajoutées récemment) ne représente pas clairement un viol, plutôt une scène de « débauche assumée » entre super-héros. Les bulles ajoutées donnent certes un ton plus agressif à la scène, mais pas plus dérangeant que bien des couvertures de Charlie Hebdo.

24heuresactu.com
Alors que le gouvernement soutenu par les élites médiatiques nous rabâche les oreilles avec la soi-disant liberté d’expression, le groupe PS à l’Assemblée veut faire interdire des caricatures dénonçant le projet de loi sur la santé de Marisol Touraine. En France, la liberté d’expression entre dans un cadre très précis : celui de la gauche bien-pensante.

hospimedia.fr
Une fresque pornographique dans l’internat de Clermont-Ferrand fait polémique
C’est une fresque qui décore de longue date la salle de gardes de l’internat de Clermont-Ferrand, selon le CHU auvergnat. Le dessin pornographique met en scène Wonder Woman, Flash ou encore Superman. Depuis ce 18 janvier, ce décor récemment complété par les dialogues “Tiens, la loi santé”, “Tu devrais t’informer un peu” et “Prends-la bien profond” crée la polémique. Pris en photo et publié sur Facebook, il fait notamment réagir Osez le féminisme.

Exemples de journalistes indiquant un dessin faisant l’apologie du viol :

20minutes
De médecins ont affiché dans la salle de l’internat du CHU de Clermont-Ferrand une fresque représentant une Wonder Woman violée par plusieurs «supers héros» avec des dialogues salaces et violents tels que: «Tiens, la loi santé», «prends la bien profond».

Libération
Pour l’association Osez le féminisme !, la fresque murale représentée dans la salle de garde du CHU de Clermont-Ferrand (Puy-de-Dôme) ne laisse pas de place au doute : il s’agit bien d’«un viol collectif». On y voit Wonder Woman subir les assauts sexuels de quatre autres superhéros : Flash, Superman, Batman et Superwoman.

BFMTV
Des internes du CHU de Clermont-Ferrand ont voulu protester contre la loi Santé de Marisol Touraine à leur façon. Ils ont affiché dans la salle de repos de l’internat une fresque représentant Wonder Woman en allégorie de la loi incriminée, violée par d’autres super-héros clamant “Tiens, la loi santé!” ou encore “Prends la bien profond!”.

Atlantico
Afin d’exprimer leur hostilité à la loi santé de la ministre Marisol Touraine, des médecins du CHU de Clermont-Ferrand ont déployé dans la salle d’internat de l’établissement une fresque sur laquelle plusieurs “supers héros” violent une “Wonder Woman”. La fresque, qui se voulait humoristique, était assortie de plusieurs dialogues d’un goût douteux : ” Tiens, la loi santé, prends la bien profond”.

Tf1
Clermont-Ferrand : une scène de viol entre super héros symbolisant la loi Santé fait scandale
Une fresque du CHU de Clermont-Ferrand mettant en scène Wonder Woman, symbolisant la Santé, violée par quatre superhéros, a fait scandale. La ministre de la Santé Marisol Touraine dénonce “une incitation au viol inacceptable” et en a demandé le retrait.

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