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Une pilote auto se tourne vers le porno après une carrière ratée dans la compétition : elle gagne plus de 15000 euros la semaine sur le site OnlyFans

Renee Gracie a reçu le surnom de “Devil Princess” lorsqu’elle a commencé à piloter sur les circuits de karting à l’adolescence. La jeune australienne était combative sur le circuit et rêvait de se rendre jusqu’au circuit de NASCAR.

“J’aime la vitesse, j’aime la course, j’aime dépasser les gens”, disait-elle. “J’ai fait des tonneaux, mais cela arrive forcément en compétition. Vous ne pouvez pas laisser cela vous arrêter. Tant que vous n’êtes pas blessé, vous continuez à avancer”.

Gracie avait assez de talent pour se voir offrir une place à Bathurst en 2015, où elle s’est associée à la pilote Simona de Silvestro (une pilote automobile suisse d’origine italienne).

Le Bathurst 1000 est une course sur circuit longue de 1 000 km qui se tient chaque année au Mount Panorama Circuit de Bathurst, en Australie.

Elle est devenue la première femme australienne à pratiquer ce sport à plein temps et était populaire sur la piste, mais le passage n’a pas duré et après avoir terminé 14e au Mt Panorama en 2016, elle a été remplacée comme partenaire de la pilote Simona de Silvestro.

Mais comme elle l’a révélé dans une interview, Gracie a quitté le sport sans avoir gagner un centime. Après avoir travaillé dans un garage automobile, elle a décidé de gagner de l’argent en vendant des vidéos pornos sur le site OnlyFans.

Aujourd’hui âgée de 25 ans, Gracie se fait une place dans le monde du porno et vend des photos et des vidéos pour un abonnement de 12,95 dollars par mois.

“C’est la meilleure chose que j’ai faite de toute ma vie”, a déclaré Gracie à News Corp Australia. “Cela m’a mis dans une situation financière dont je n’aurais jamais pu rêver et j’en profite vraiment. Peu importe comment ils veulent m’appeler, ça me va. Je gagne bien ma vie et je suis à l’aise avec la situation dans laquelle je me trouve”.

Gracie a déclaré au Daily Telegraph au sujet de son échec en tant que pilote : “Je n’obtenais pas de bons résultats et je ne pouvais pas obtenir le financement. J’ai essayé de faire de mon mieux, mais mon rêve s’est envolé”.

Elle a commencé à publier des vidéos de sexe l’année dernière et après avoir gagné 3 000 dollars la première semaine et elle a déclaré que son père soutenait son changement de carrière.

Le site OnlyFans est une sorte d’Instagram payant : pour pouvoir suivre un de ses membres, il faut payer un abonnement mensuel de quelques euros. Bien qu’utilisé par tous types de profils, le site est vite devenu un outil servant principalement à vendre des contenus pornographiques et érotiques.

C’est la plateforme idéale pour le commerce de contenu porno fait maison, qui constitue vraisemblablement plus de la moitié du site OnlyFans et un divertissement de choix pour des millions de frustrés sur la planète.

Exit donc sites pornos, cassettes VHS, DVD et studios avec leurs producteurs et caméramen. Ne reste que le client et l’actrice porno. Le client n’est plus un “spectateur passif”. Concrètement, il donne des instructions de mise en scène, réclame des contenus particuliers ou peut échanger directement par messages. La quasi-totalité des créatrices interviewées dans la presse insistent particulièrement sur ce dernier point : échanger avec les « fans » devient une activité extrêmement chronophage, qui se prolonge tard dans la nuit. Ces attentions personnelles sont évidemment des services qui se monnayent et constituent, avec les « dons », l’essentiel des revenus des créateurs (l’abonnement « classique » et standardisé n’offre pas ce rapprochement avec la pseudo-célébrité). La plupart des comptes proposent même une option « girlfriend experience », qui est concrètement un mélange de conversation en ligne et de photos érotiques personnalisées.

Ce business est très lucratif pour quelques utilisatrices très en vue. Plusieurs créatrices disent ainsi gagner entre 20 000 et 30 000 euros par mois.

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