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Des féministes veulent supprimer Miss France : le féminisme et l’obscurantisme religieux se sont ligués contre la liberté

Les talibans et les féministes sont d’accord : que des femmes défilent pour afficher leur beauté, c’est mal et cela doit être interdit.

Pourtant ces femmes sont heureuses de participer à ce concours, mais le but des féministes n’est pas de soutenir le souhait des femmes, le but des féministes est de servir une idéologie qui a marinée dans leurs esprits aigris.

Direction le goulag pour les jolies femmes qui ont envie d’être mannequin, ou plus précisément le chômage dans un premier temps.

Voici la faille juridique que les féministes tentent d’exploiter pour avancer leur agenda mortifère : elles attaquent le concours Miss France aux Prud’hommes.

L’association Osez le féministe ! tente de prouver que participer à Miss France n’est pas du bénévolat et nécessite donc un contrat de travail, empêchant de fait la discrimination lors des sélections.

Elles doivent mesurer au moins 1,70 m, être célibataires et «représentatives de la beauté» : les critères de recrutement des candidates à l’élection de Miss France sont «discriminatoires», affirme une association féministe, qui a annoncé lundi avoir saisi la justice prud’homale, estimant que ce concours «sexiste» violait le droit du travail.

L’association «Osez le féminisme», ainsi que trois femmes qui affirment avoir dû renoncer à se présenter au concours car elles ne satisfaisaient pas aux critères exigés par les organisateurs, ont décidé «d’attaquer en justice» la célèbre émission, diffusée chaque année en décembre par TF1.

La procédure, intentée devant le conseil des prud’hommes de Bobigny, vise les sociétés Miss France et Endemol Production, a précisé l’association dans un communiqué. Endemol «utilise des femmes pour fabriquer un programme audiovisuel extrêmement lucratif tout en bafouant le droit du travail», estiment les requérantes.

Les candidates à la couronne de beauté ne signent certes aucun contrat de travail avec les organisateurs du concours. Mais leur relation avec Endemol doit bien s’analyser comme celle liant un salarié à son employeur, affirme l’association, qui s’appuie sur une jurisprudence de 2013, concernant le concours «Mister France».

Or le Code du travail interdit, dans un recrutement, tout critère lié «aux mœurs, à l’âge, à la situation de famille ou à l’apparence physique», a expliqué à l’AFP Me Violaine De Filippis-Abate, l’avocate d’«Osez le féminisme». En conséquence, les requérantes demandent aux prud’hommes de condamner les organisateurs du concours à supprimer de leur règlement ces clauses discriminatoires, comme celles interdisant de fumer en public, ou de porter des tatouages visibles ou des piercings.

Interrogée par l’AFP, la société Miss France a refusé de réagir «dans l’immédiat» à cette procédure. Au vu de la longueur habituelle de cette dernière, il est peu vraisemblable qu’une décision soit rendue avant le prochain concours, le 11 décembre à Caen, a reconnu Mme de Filippis-Abate.

Reprenant des arguments brandis depuis plusieurs années par de nombreuses militantes, «Osez le féminisme» impute au concours Miss France «un impact négatif et rétrograde sur l’ensemble de la société».

Dans son «rapport annuel sur l’état des lieux du sexisme en France», en 2019, le Haut Conseil à l’Égalité entre les femmes et les hommes (HCE), une instance consultative chargée de conseiller le gouvernement, avait lui-même qualifié le concours Miss France de «caricature archaïque». Il avait dénoncé notamment l’exigence faite aux candidates d’être célibataires et sans enfant, et même de ne jamais avoir été mariées.

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