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Grossophobe et sexiste, une publicité de Gifi avec Loana déclenche un gros scandale

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« Dégradant, abject, sexiste, on touche le fond », s’énerve une internaute sur la page Facebook du groupe Gifi.

L’enseigne de mobilier et de décoration à bas coût a suscité un tollé parmi de nombreux internautes en diffusant sur les réseaux sociaux, le 21 juin, une publicité mettant en scène l’animateur de télévision Benjamin Castaldi et la star de téléréalité Loana.

« Une honte. Tout simplement sexiste, d’une vulgarité affligeante et discriminatoire envers les femmes qui ont des formes. On surfe en plein sur l’hypersexualisation et « l’objetisation » de la femme », renchérit Elodie sur la page Facebook de la marque.

“Sexiste et grossophobe. Rien qu’en réfléchissant deux secondes, je peux trouver plusieurs scénarios qui n’ont pas besoin de faire du mal à qui que ce soit pour vendre. Vous êtes en manque d’inspiration ou c’est par pur plaisir sadique ?” demande Carolyne.

D’autres internautes sont plus tolérants, comme avec ces commentaires :

Cette pub est bonne. Pourquoi ?

1- Parce qu’il me semble qu’elle a bien ciblé la population à laquelle elle est destinée, les clients de Gifi. (non, je ne me pense pas au-dessus de la mêlée, il m’arrive d’aller dans cette chaîne de magasins.)
Ce que je veux dire, c’est que s’ils avaient fait une pub faisant allusion à Arte, ou ce genre de chaîne TV dite culturelle, ça n’aurait pas atteint sa cible. Inversement, pour, mettons, des passionnés d’opéra, on ne ferait pas ce genre de pub, ça ne porterait pas. Encore une fois, n’y voyez aucun jugement de valeurs, il n’y en a pas dans ce commentaire.

2- Peut-être la raison la plus importante : on en parle.

3- Les personnes montrées dans la pub jouent sur ce qu’ils ont fait dans le passé, ce qu’ils étaient, et ce qu’ils sont devenus une petite vingtaine d’années après. Ils jouent sur l’humour.

Conclusion : humour, buzz, bonne cible de clientèle. Oui, cette pub est bonne.

Bon nous sommes rassurés, il y a de bonnes âmes pour penser à la place de Loana et Benjamin, et dénier à une personne la capacité de se moquer de son corps (et étant “confortable” je sais de quoi je parle), de rire de cet événement de son passé fait penser à une sorte de bienséance version dame patronnesse qui décide à votre place ce qui est bon pour vous.

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