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Tests de paternité : environ 20 % des hommes qui font un test découvrent qu’ils ne sont pas le père

Royaume-Uni : les ventes de tests de paternité explosent, selon les fournisseurs de kits de test à domicile.

Des milliers de pères en état de choc avec la hausse de l’utilisation des tests de paternité : au Royaume-Uni, jusqu’à 30 000 tests sont effectués chaque année. 20 % des hommes apprendront qu’ils ne sont pas le père de l’enfant qu’ils testent.

Les tests ADN, qui peuvent être effectués à l’aide de simples frottis de la joue, amènent un nombre croissant d’hommes à découvrir qu’ils ne sont pas le père biologique d’enfants d’une femme déloyale.

AlphaBiolabs, le premier fournisseur britannique de tests de paternité à domicile, affirme que jusqu’à 30 000 tests de paternité sont effectués chaque année au Royaume-Uni – et que les chiffres augmentent de dix pour cent par an.

«Environ 20 % de ces hommes méfiants apprendront qu’ils ne sont pas le père de l’enfant qu’ils testent », explique David Thomas, directeur de l’entreprise. Il a ajouté que dans certaines régions, ce chiffre est plus élevé, notamment dans le Nord-Est, où il est de 30 %.

L’explosion de la demande pour ces tests a été alimentée par la facilité avec laquelle les résultats définitifs de paternité de l’ADN peuvent maintenant être obtenus. Pour environ 99 livres sterling, vous pouvez acheter en ligne des kits de test qui vous promettent des résultats précis à 100 pour cent le lendemain.

Au lieu d’exiger la présence physique dans une clinique, il s’agit uniquement d’échantillons prélevés sur les joues intérieures du père et de l’enfant, qui sont ensuite emballés et envoyés à l’entreprise.

Au Royaume-Uni, tant que l’homme est nommé sur l’acte de naissance de l’enfant ou qu’il en a la responsabilité parentale, aucune autorisation de la mère ou de l’enfant n’est requise.

Dans certains États américains, les inquiétudes suscitées par cette situation ont conduit à l’interdiction récente des tests d’ADN à domicile, tous les tests devant désormais être prescrits par un médecin ou un fonctionnaire judiciaire et effectués sous leur supervision. En Grande-Bretagne, aucune législation de ce type n’est actuellement à l’étude.

Les experts avertissent que le choc de la découverte peut conduire à de graves troubles émotionnels pour certains hommes. Laura House, généalogiste en génétique, a déclaré que l’essor des tests génétiques simples et rapides a submergé le petit nombre de conseillers formés au Royaume-Uni.

Il y a une pénurie profonde de conseillers qualifiés qui peuvent aider les gens à faire face à ce qui peut être une découverte dévastatrice et choquante “, a-t-elle déclaré. Les gens obtiennent maintenant des résultats qui changent leur vie par email lorsqu’ils sont assis seuls sur leur canapé et ils ne sont souvent pas du tout préparés à faire face aux conséquences.

Le nombre croissant d’hommes qui se tournent vers le test de paternité suggère qu’il y en a beaucoup qui pensent avoir été dupés par des femmes.

David Thomas déclare : “Parfois, les hommes sont ravis d’apprendre qu’ils ne sont pas le père – généralement lorsqu’une femme avec qui ils ont eu une relation occasionnelle lui dit qu’il a eu un enfant et qu’il peut prouver le contraire.”

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