Les smileys (appelés aussi emoji en japonais et émoticône en français) sont une démonstration de la formidable créativité de l’esprit humain. Ils permettent d’exprimer toutes sortes d’émotions et facilitent énormément la communication par texte (sms et email par exemple). Il en existe un qui signifie “je me sens gros”, au look assez amusant.
Une campagne de censure internationale a été lancée récemment pour supprimer cet émoticône de Facebook. Cet insolent smiley risque d’heurter la sensibilité des partisans du politiquement correct, il faut donc le censurer. Pensez aux victimes de ce smiley, comment vont-ils surmonter un tel outrage ?
Pourquoi lancer des campagnes pour montrer son énervement à propos de tout et n’importe quoi ?
- Par besoin d’attention
- Par besoin de se plaindre, sous forme de diarrhée verbale
- Par besoin d’attaquer des ennemis pour renforcer l’esprit de groupe, et se sentir mieux
- Pour être pris au sérieux, alors qu’on a rien à offrir d’intéressant aux autres
- Pour tirer tout le monde vers le bas, au lieu de chercher à s’améliorer
- Pour se sentir puissant en limitant la liberté des autres
- En raison d’un penchant pour les émotions négatives : colère, jalousie, culpabilité et honte
Voici le point de vue de http://cheekmagazine.fr/
#FATISNOTAFEELING: UN HASHTAG CONTRE LE BODY SHAMING
“Je me sens grosse”, “je me sens moche”, “je me sens inutile”. En 2013, ces sentiments ont été traduits en émoticônes sur Facebook. Deux ans plus tard, Rebecca Guzelian, une jeune interne en psychologie australienne, exige que ces émoticônes soient retirées de la plateforme. Elles perpétuent et normalisent le concept du body shaming -fait de rabaisser et de culpabiliser une personne en raison d’un physique ne correspondant pas aux normes standardisées-, surtout chez les jeunes, explique-t-elle au Daily Mail Australia.
Avec sept autres femmes, Rebecca Guzelian s’est associée à Endangered Bodies, un mouvement international qui remet en question les standards de beauté. “Nous défions tous ces marchands de la haine du corps qui poussent les filles et les femmes à se retourner contre leur propre corps”, peut-on lire sur leur site. Réunies autour du hashtag #FatIsNotaFeeling, ces dernières ont lancé une pétition pour que les émoticônes soient supprimées de Facebook. En moins d’une semaine, les soutiens ont déjà été nombreux sur les réseaux sociaux.
“Nous n’avons pas besoin d’un statut qui facilite le mal-être.”
Le mouvement s’est étendu à l’Angleterre, où une jeune femme, Vicky Chetley, a posté une vidéo sur YouTube: “Facebook fait partie intégrante de notre culture. Nous nous comparons suffisamment comme cela (Ndlr: sur Facebook), nous n’avons pas besoin d’un statut qui facilite le mal-être.” Pour ces jeunes femmes, ces mots ne devraient tout simplement pas servir de mantra à la jeunesse. Le mouvement espère que Facebook reconnaîtra l’effet délétère de ces émoticônes. Pour autant, même si le site ne réagit pas, l’idée reste pour Rebecca Guzelian d’encourager un discours autour de l’image du corps de la femme dans la société.
Voici un exemple d’un double discours mensonger : “… encourager un discours autour de l’image du corps de la femme dans la société”, c‘est très différent de : “… lancé une pétition pour que les émoticônes soient supprimées de Facebook”
C’est extrêmement misogyne de penser qu’une femme doit être protégée d’un smiley totalement anodin, qu’est-ce qui peut bien leur faire penser que les femmes sont si fragiles ? Tant qu’à faire autant interdire l’accès à internet, c’est plus simple.
Ces démagogues ont-ils manifesté pour “Je suis Charlie” ?