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USA : une nourrice droguait les enfants pour aller bronzer tranquille

January-Neatherlin

Une nourrice donnait de la mélatonine aux enfants pour les faire dormir. Elle a été condamnée à 21 ans de prison.

Vendredi 9 mars, January Neatherlin a été condamnée à 21 ans de prison ferme. Cette nourrice originaire de l’Etat de l’Oregon aux Etats-Unis est accusée d’avoir drogué les enfants qu’elle gardait pour être tranquille dans la journée. La jeune femme tenait une crèche à domicile et y accueillait chaque jour sept enfants âgés de moins de cinq ans. Le plus jeune d’entre eux était âgé de seulement six mois. Après enquête, les policiers ont découvert que January n’avait en fait aucun diplôme l’autorisant à exercer la profession de nounou. En fouillant son domicile, 11 enfants ont été retrouvés seuls, entassés dans une pièce. Au tribunal, la jeune femme s’est excusée face aux parents en leur expliquant que “tout le monde fait des erreurs”.

Des séquelles pour les enfants

De 11h à 14h, January Neatherlin imposait systématiquement une sieste aux enfants. En réalité, la nourrice droguait les enfants avec de la mélatonine pour qu’ils s’endorment plus rapidement. Une fois endormis, la jeune femme pouvait alors quitter son domicile et vaquer à ses occupations. Bronzage, sport, shopping… la jeune femme profitait de ce moment pour pouvoir prendre soin d’elle. Laissés sans surveillance, les enfants étaient alors livrés à eux-mêmes. La nourrice a pu être arrêtée grâce aux informations d’un ex petit-ami et d’un ancien colocataire. Les forces de l’ordre ont pu alors la voir en action à plusieurs reprises avant d’intervenir.

Lors de son procès vendredi dernier, le juge explique que le comportement de la jeune femme a eu des conséquences sur la santé des enfants. Syndrome du bébé secoué, troubles comportementaux ou encore difficultés à s’endormir, cette mauvaise expérience a laissé des séquelles chez certains d’entre eux. “Il n’y a pas de place dans notre société pour des monstres comme celui-ci. January n’a aucun respect pour la vie humaine”, a dénoncé un des parents présent au tribunal vendredi.

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