
Témoignage de la journaliste Fiona Schmidt :
Tandis que j’étais à côté de mon corps, tandis qu’une rage gluante et froide remplissait le vide laissé par mon esprit et que je sentais une colère aveugle et viscérale picoter mes doigts, mes pieds, mon cou et chaque centimètre carré de ma chair, mon esprit se demandait : « Mais pourquoi tu t’imposes ça ? Pourquoi tu restes le cul vissé sur ce fauteuil au lieu de rentrer chez toi ? Jusqu’où tu vas accepter qu’on te tape dessus à peine métaphoriquement ? »