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La date de péremption d’une actrice arrive trop vite. Faut-il des quotas d’âge dans les films ?

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Égalitarisme 

Les actrices françaises, comparées à leurs collègues masculins, tournent plus de films entre 27 et 32 ans, là où la longévité des acteurs à l’écran est bien plus étendue.

Les actrices françaises disparaissent-elles après 50 ans ? Pour tenter d’objectiver l’intuition d’un collectif de femmes actrices qui fait ce constat, nous avons tenté d’analyser la carrière d’un millier d’actrices et acteurs français.

Et le bilan est sans appel : l’âge d’or des comédiennes françaises, si du moins on considère comme unité le nombre de films tournés, se situe en moyenne entre 24 et 32 ans. C’est au fil de ces huit ans que les actrices jouent le plus grand nombre de rôles (en moyenne, elles tournent 1,5 film par an), avec un pic entre 27 et 32 ans. Puis entre 32 et 48 ans, le nombre moyen passe doucement à 1 par an, avant de passer sous la barre du film annuel entre 48 et 70 ans.

Chez les hommes, en revanche, le pic du nombre de tournages est atteint plus tard, à partir de 30 ans mais dure bien plus longtemps, jusqu’à… 58 ans. C’est durant cette période que la moyenne de films tournés par an est supérieure à 1,5 (et même à deux films par an, entre 40 et 46 ans). Contrairement aux femmes, ce chiffre reste supérieur à 1 par an jusqu’à 67 ans (contre 47 pour leurs consœurs).

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Une partie du milieu du cinéma mobilisé

La pétition de l’Association des acteurs et actrices de France associés (AAFA), après avoir dénoncé le « tunnel de la comédienne de 50 ans », réclamait une étude officielle « genrée et par âge de notre profession, afin de dresser un tableau objectif et indiscutable des discriminations ». Signée par plus de 5 000 personnes, elle réclame aussi et surtout la fin de l’invisibilité des femmes de plus de 50 ans.

Le recensement de l’AAFA établit que seuls 38 % des 4 813 rôles dans les films sortis de 2017 étaient occupés par des personnages féminins. Mais à partir de 50 ans, la proportion de personnages féminins tombait à 30 %.

La commission « AAFA-Tunnel de la comédienne de 50 ans » propose par exemple de ne pas spécifier de sexe pour certains personnages – notamment pour les rôles de fonction et de pouvoir – et, entre autres, d’éviter d’adjoindre à un personnage masculin de plus de 50 ans une compagne de vingt ans sa cadette.

Extrait du site lemonde.fr

La majorité des commentaires se moquent de la bêtise de cet article du Monde :

Du coup une jeune actrice a beaucoup de chance de percer qu’un jeune acteur. Chacun ses injustices.

Il faut quand même remarquer que les femmes laissent plus vite leur place aux jeunes alors que pour les jeunes hommes, il faut attendre plus longtemps, voir ne jamais accéder à la carrière pour cause d’encombrement. Encore des quotas ?

Les acteurs doivent être des fonctionnaires avec un nombre de films obligatoires fixé par décret. Le même nombre pour tous. Et une juste répartition entre les rôles de gentils, de méchants, etcétéra

Chez les femmes, la date de péremption vient plus vite que chez les mâles.

Assez pénible ce type d’article avec cette notion de discrimination brandie sur n’importe quel sujet (ici le cinéma): les hommes et les femmes, les pauvres et les riches, les jeunes et les vieux, les fonctionnaires et les salariés du privé… L’impression qui en résulte est que chacun est enfermé dans une case et l’on fait des comparatifs à perte de vue sur les discriminations dont chaque case est victime.

Quel titre! Par définition l’apogée ne dure pas. Ni 8 ans ni plus. Dommage que le Monde recrute des journalistes qui ne maîtrisent plus la langue française. Et cela se dégrade chaque jour.

Ce tribunal khmer de l’égalitarisme commence à me gonfler sérieusement; à quand la discrimination positive et les quotas d’actrices dans la production française déjà fort médiocre et assez largement communautaire ou communautariste? Et si on parlait talent?

Cela tient à l’attirance physique. Si le public préfère une plus jeune et plus belle, il est difficile d’imposer au producteur d’engager une un peu défraîchie. C’est d’ailleurs ce gout du public pour les femmes jeunes et belles qui a permis à l’actrice, aujourd’hui démodée, de débuter sa carrière en prenant la place de la génération précédente. La mésaventure arrivera aussi aux acteurs quand le public préférera les jeunes, beaux et c. à la fois.

A quand des droits exclusifs, en inflation permanente, oppressifs sur les droits des autres, considérés comme dominants pour mieux les dominer, à quand des droits sans devoirs, à quand des avantages sans inconvénients…? Maintenant

Le Monde devient – très – inquiétant. Des quotas d’âge maintenant?

Quand est-ce que vous finirez par comprendre qu’il existe chez l’homme un dimorphisme sexuel, sélectionné par l’évolution, et que personne sur terre n’est responsable de l’arrêt de la fertilité chez la femme vers 45 ans. La reproduction tenant un rôle central chez toutes les espèces, y compris bien entendu chez l’homme, la disparition de la fertilité chez la femme est perçue instinctivement par la société, ce qui la fait entrer dans un autre statut. On va au cinéma pour rêver, femmes et hommes.

 

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