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L’additif alimentaire E171, dioxyde de titane, un colorant utilisé aussi pour les matériaux de construction

dioxide de titane

Des chercheurs de l’Inra ont montré que l’exposition orale au dioxyde de titane induit de façon spontanée des lésions précancéreuses chez le rat.

Notre assiette nous veut-elle du mal ? Difficile de ne pas la regarder avec défiance alors que pesticides, perturbateurs endocriniens et autres molécules chimiques s’invitent dans notre alimentation. Et les conclusions d’une étude de l’Institut national de la recherche agronomique (INRA) publiées ce vendredi dans Scientific Reports ne vont pas calmer cette inquiétude : l’additif alimentaire E171, retrouvé notamment dans les bonbons, est capable de traverser la paroi de l’intestin, perturber le système immunitaire et d’induire des lésions précancéreuses chez le rat.
Au regard de ces résultats, les ministères chargés de l’économie, de la santé et de l’agriculture ont décidé de saisir immédiatement l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses) afin de déterminer si cette nanoparticule « présente un éventuel danger pour les consommateurs ».

Déjà à Halloween, une étude de l’association Agir pour l’environnement avait alerté le grand public sur cette substance, le dioxyde de titane. Couramment utilisée en agroalimentaire pour ses propriétés de colorant blanc et opacifiante, les tests de l’association l’avaient mis en évidence dans des biscuits, confiseries, chewing-gum ou encore des plats préparés. Cette nanoparticule est aussi utilisée en cosmétique, dans des compléments alimentaires et dans les matériaux de construction, ajoute l’Inra.

 

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