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Le Dalaï-lama : si une femme me succède, elle devra être très, très séduisante

Dalai-Lama sexe femme

Lors d’une interview récemment accordée à la BBC, un journaliste a demandé au Dalaï-lama s’il était possible qu’une femme reprenne ses fonctions.

​Le Dalaï-lama répond alors qu’il n’y voit aucune objection, d’autant plus que “Les femmes, biologiquement, ont plus de possibilités de montrer de l’affection et de la compassion. C’est pourquoi, avec les problèmes du monde actuel, le rôle des femmes doit être plus important.”

« Si une femme me succède, elle devra être très, très séduisante”, poursuit le Dalaï-lama. Se demandant si celui-ci plaisante, le journaliste de la BBC lui demande de nuancer ses propos mais le Dalaï-lama confirme sa déclaration, l’air très sérieux. “Sinon ça ne sert à rien”, conclut-il.

Une interprétation possible de ces propos vient du fait que, dans le bouddhisme, une femme est considérée comme spirituellement inférieure à un homme. Le Dalaï-lama penserait donc qu’une femme se doit d’être agréable à regarder pour pouvoir compenser une partie de cette infériorité.

Et oui, derrière l’image new-age du bouddhisme se cache le vilain patriarcat traditionnel.

Extrait du livre : Le bouddha, Henri Arvon, PUF

Un des textes fondamentaux du bouddhisme, le canon pali, exprime sans ambiguïté de la misogynie :

“Aussi le bouddha ne cesse-t-il de mettre ses disciples en garde contre la séduction insidieuse exercée par la femme : « Il faut se méfier des femmes, leur recommande-t-il. Pour une qui est sage, il en est plus de mille qui sont folles et méchantes. La femme est plus secrète que le chemin où, dans l’eau, passe le poisson. Elle est féroce comme le brigand et rusée comme lui. Il est rare qu’elle dise la vérité : pour elle, la vérité est pareille au mensonge, le mensonge pareil à la vérité. Souvent j’ai conseillé aux disciples d’éviter les femmes. »

Ce n’est qu’à contrecœur que le bouddha accepta des nonnes dans sa communauté, en leur imposant toutefois huit règles très contraignantes pour les maintenir dans un état d’infériorité.

Témoignage d’une nonne bouddhiste du nom de Tenzin Palmo :

Lorsque Tenzin Palmo se retrouva dans les années quatre-vingt dans le Nord de l’Inde au milieu des réfugiés Tibétains, elle raconte : « L’une des prières principales des Tibétaines a pour objet la renaissance dans un corps d’homme. Elles sont totalement méprisées. C’est tellement injuste. Un jour, je me suis rendue dans un couvent où les nonnes rentraient d’un enseignement donné par un grand lama. Il leur avait dit que les femmes étaient impures et que leur corps était ’inférieur’ à celui de l’homme. Comment voulez-vous construire une pratique spirituelle authentique lorsque de toutes parts on vous dit que vous n’avez aucune valeur ?

Correspondance entre deux moines bouddhistes japonais faite en 1275 :

“Une femme est comparable à l’eau. Elle prend la forme du récipient qui la contient. Une femme est comparable à une flèche, elle a besoin d’être ajustée à l’arc pour être lancée. Une femme est comparable à un bateau qui est guidé par son gouvernail. Si le mari est voleur, sa femme devient voleuse aussi. Si le mari est roi, la femme est reine. Si son mari est une personne de bien qui pratique le Dharma correct, elle deviendra bouddha. Non seulement dans cette vie-ci mais dans les vies futures, son destin est lié à celui de son mari.”

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