Ne fais pas comme ces ringards qui vont au travail pour… travailler et être productif.
Deviens militant féministe et tu deviendras super cool et très bien payé. Dans une société où l’idéologie féministe domine quasiment tous les secteurs, le risque à s’afficher féministe est nul, et les bénéfices (pognon et pouvoir) sont très alléchants.
Par exemple un nouveau poste a fait son apparition dans de nombreuses entreprises : gender editor. Ce poste consiste à lutter contre les biais de genre dans toutes sortes de publication, une sorte de police féministe. Un dream job à côté de tous ces postes où il faut effectuer un vrai travail avec des délais serrés pour éviter d’être viré.
Qualifications demandées pour ces postes féministes et juteux : ne pas être un homme blanc hétérosexuel appartenant à la classe moyenne. Tu peux être nul en orthographe, il suffit de dire que c’est de l’écriture inclusive et que la grammaire est trop rigide et que tu peux changer le genre de tous les mots si ça te dit.
Extrait d’un site féministe :
LES GENDER EDITORS ARRIVENT DANS LES MÉDIAS FRANÇAIS
En octobre dernier, Lénaïg Bredoux est devenue la première gender editor de France, au sein de la rédaction de Mediapart, où elle occupe le poste de “responsable éditoriale aux questions de genre”. Une nomination qui pourrait faire des émules dans les médias français. Décryptage de ce phénomène avec les principales intéressées.
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De notre côté de l’Atlantique, les réflexions sur le genre grandissent au sein des rédactions. À l’AFP -une agence de presse “dont la mission est de fournir à tout instant une information exacte, impartiale et digne de confiance sur l’actualité du monde entier”, deux journalistes, Pauline Talagrand et Aurélia End, sont missionnées pour interroger les pratiques journalistiques à l’œuvre dans la rédaction. Pauline Talagrand est alors spécialisée dans les questions de police, Aurélia End est reporter dans le domaine de la justice. Lorsque cette dernière cherche à illustrer des articles sur des avocates, elle ne trouve que des images très stéréotypées. Pauline Talagrand, quant à elle, se heurte à des questions récurrentes lors du traitement des féminicides. Épaulées par “une rédaction en chef très sensible”, les deux journalistes se sont notamment appuyées sur un audit extérieur – le troisième rapport a été rendu cette année. “Les journalistes sont persuadé·e·s de ne pas avoir de biais, mais les chiffres sont imparables, souligne Pauline Talagrand. Quand un journaliste titre C’est la première femme qui…, il veut bien faire, mais c’est mettre le genre au détriment de la personne. Les rédactions ne sont pas pour autant réactionnaires. Tout le bonheur du journalisme, c’est de ne jamais rester sur ses acquis”.
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Des recommandations pratico-pratiques
Toutes en sont persuadées: il n’y a pas de solution clé en main, “pas une seule bonne façon de traiter la question des femmes et du genre”, affirme Lénaïg Bredoux. Jessica Bennett définit quant à elle le champ d’action d’un·e gender editor selon cinq axes: les sujets, les sources, le vecteur de l’information (comme Instagram, réseau social très utilisé par les femmes, ou des newsletters envoyées tôt le matin, “avant d’emmener les enfants à l’école”) ainsi que la langue. Enfin, elle insiste sur l’importance d’avoir une rédaction qui représente au mieux la société, avec des femmes à des postes à responsabilité. Pour Pauline Talagrand, “un·e gender editor ne doit pas être un contrôle a posteriori, mais l’on doit intervenir en amont et en aval. On a réactivé des choses qui figuraient déjà dans le manuel de l’AFP, comme pour les descriptions physiques, précise-t-elle. Notre grande réussite, ça a été la féminisation des titres. On s’est battues pendant longtemps, car il y avait des gens pour qui écrire procureure était inconcevable”.
“La couverture des questions de genre devrait exister dans chaque section des journaux.”
Chez Mediapart, pas de solution toute trouvée non plus, mais une révision de la “grille de priorités éditoriales” ou encore un travail sur “le choix des mots”. “Peut-être va-t-on un jour parler de pédocriminalité et non plus de pédophilie? espère Lénaïg Bredoux. Mais chez Mediapart, on a déjà utilisé le mot ‘pédophilie’, on ne se pose pas en donneurs de leçons. On ne modifie pas des années d’habitudes professionnelles et de culture professionnelle en un claquement de doigts”, assure celle qui se réjouit de voir les lignes bouger dans d’autres rédactions, notamment en presse quotidienne régionale. Le journal Ouest-France, par exemple, vient de lancer une newsletter qui met en avant l’égalité entre les femmes et les hommes, mais aussi la lutte contre toutes les discriminations, Égalités. Lénaïg Bredoux applaudit également la mise en place d’une charte d’écriture, visant en particulier à “tendre vers un traitement plus représentatif des femmes”.