Au moment de la période de reproduction, les manchots reviennent sur la plage qui les a vu naître. Des couples vont alors se former et pour cela un mâle doit séduire une femelle manchot.
Le mâle doit montrer sa belle voix, bomber le torse et battre de l’aileron. Courtiser la femelle est une tâche difficile pour le mâle car la plage est remplie de centaines de manchots qui se bousculent dans un brouhaha invraisemblable.
L’offre de cadeaux par le mâle est le point d’orgue de la phase de séduction. Les cadeaux se présentent sous la forme de cailloux que le mâle va collecter sur la plage. Les cailloux sont en quantité limitée et c’est une compétition féroce entre les mâles pour s’emparer des plus beaux. Parfois une femelle fait semblant d’être séduite par le mâle pour lui prendre son caillou.
Une fois le couple formé, les deux parents feront équipe pour nourrir les poussins.
L’association « chérir le féminisme » part en guerre contre la société des manchots. Le groupe d’activiste veut mettre fin au machisme du mâle manchot qui traite sa femelle comme un objet sexuel qu’il peut acheter avec un vulgaire caillou. L’association en a par-dessus la tête des clichés sexistes qui perpétuent l’oppression des femelles manchots. L’association veut une prise de conscience contre le machisme ordinaire du manchot.
Trois membres de « chérir le féminisme » ont donc défilé seins nus sur une plage d’Antarctique afin de perturber le rassemblement des manchots machos. Les activistes brandissaient des pancartes avec le slogan ‘Allez faire le mâle ailleurs !‘. L’association demande une nouvelle loi interdisant le port du caillou, symbole d’oppression.