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Nous vivons dans une ère de récession sexuelle : c’est l’ère du Coronavirus

2 mars 2021 par Marc Sigrist

La monotonie de la quarantaine a déteint sur tous les aspects de notre vie. Olivia, qui vit avec son petit ami depuis 2019, affirme que le fait d’être enfermés ensemble a changé la dynamique de leur relation, en particulier la façon dont ils font l’amour.

« Nous sommes devenus le cliché du vieux couple marié. Cela ne me dérange pas : c’est agréable de se blottir ensemble sous la couette et de regarder des films sur Netflix, dit-elle. Nous faisons encore l’amour de temps en temps, une fois par semaine je dirais, mais c’est moins spontané. Avant, il me faisait couler un bain quand je rentrais le soir et je lui envoyais des photos pendant qu’il était au travail, mais maintenant nous sommes constamment ensemble, donc c’est fini tout ça. »

Pour Loren et son petit ami, c’est le coronavirus lui-même qui les a empêchés d’avoir des relations sexuelles. Après avoir contracté le Covid-19 l’année dernière, Loren a commencé à lire des études qui affirmaient que le virus pouvait avoir un effet négatif durable sur la sexualité. « C’était un cas bénin, mais j’avais lu que des gens avaient perdu leur libido, alors j’ai vraiment eu peur, dit-elle. C’est vrai que je n’avais pas envie de sexe, ni pendant ma maladie, ni pendant ma rémission en quarantaine. Je n’étais pas du tout d’humeur. J’avais vraiment peur que ça ne revienne pas du tout. »

Heureusement, sa libido est revenue, mais ensuite son petit ami a emménagé avec elle et sa famille pendant quelques mois, rendant les relations sexuelles presque impossibles. « Idéalement, on aimerait faire l’amour tous les jours, dit Loren. Mais dans ma maison familiale, il y a des murs assez fins, cinq autres personnes et un lit simple. Il était difficile d’être à l’aise avec des gens qui passaient devant la porte toute la journée. »

Si les couples ont dû faire des ajustements, pour les célibataires, l’histoire a été un peu plus compliquée. Phoebe est seule et vit avec sa famille. Elle estime que le gouvernement aurait pu avoir une pensée pour les nombreuses personnes dans sa situation. « J’ai couché avec le même mec de juin à octobre, entre le premier et le deuxième confinement, explique-t-elle. Le gouvernement n’a pas pris en compte les personnes qui sont en couple ou qui couchent ensemble, mais qui ne vivent pas sous le même toit pour autant. Les gens ont besoin de contacts humains, et si vous vivez seul ou avec vos parents, c’est compliqué. Ça m’embête, mais je ne veux pas enfreindre les règles ou risquer quoi que ce soit pour le voir. »

Phoebe a dû se contenter d’envoyer des sextos à son récent partenaire, qui vit également avec ses parents. « Honnêtement, c’est ennuyant à la longue, dit-elle. C’est satisfaisant pendant un certain temps, mais ce n’est évidemment pas la même chose que des contacts physiques, donc l’envie a tendance à revenir plus vite. Ma libido a tendance à fluctuer en fonction de mon humeur, mais elle est devenue plus forte ces derniers temps. »

Le fait de vivre plusieurs confinements a changé l’approche de Jay, 28 ans, en matière de sexe et de rencontres. « En août 2020, j’ai recouché avec un ex, dit-elle. Ce n’était pas une bonne idée, alors j’ai décidé de mettre mon énergie dans d’autres choses, comme la gym. Je suis célibataire en ce moment, et je me suis engagée à le rester pour un an. C’est dur, parce que je suis hyper excitée, mais c’est mieux comme ça. »

La plupart des célibataires que je connais disent que ce sont surtout les choses qui accompagnent le sexe, comme l’anticipation et l’intimité, qui leur manquent le plus. Pour Jade, qui vit seule depuis le début de la pandémie, ce sont de petites choses simples comme le flirt. « Avant, j’étais contente d’être célibataire, dit-elle. J’enfilais une jolie tenue, je sortais et je me sentais bien dans ma peau. Mais maintenant, je reste le plus souvent à la maison en jogging. La plupart des jours, je ne suis même pas foutue de me brosser les cheveux. »

Extrait du site vice.com

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