Un soir d’hiver, rue de Rivoli à Paris, j’attends un ami qui est en retard. Comme il fait très froid, je décide d’aller dans un des Starbucks qui ont poussé comme des champignons ces dernières années.
Je veux prendre un chocolat chaud. Un chocolat chaud est une des meilleures boissons pour la santé, sauf si on y ajoute plein de sucre et plein de crème, comme chez Starbucks.
Starbucks, probablement pour des raisons marketing (il faut justifier un prix de vente élevé), ne propose pas de boisson comme un simple chocolat chaud sans crème. Un café est facturé environ 3 euros minimum.
Voilà l’arnaque, des américains obèses ne comprennent pas pourquoi ils sont gros alors qu’ils prennent juste un café le matin. Leur café Starbucks est rempli de crème et de sucre mauvais pour la santé. Les photos ci-dessous montrent les deux types de chocolats chauds proposés chez Starbucks. Ça donne autant la nausée que les burgers géants de Mcdonald.
De plus quand on va chez Starbucks et qu’on veut commander un simple café, l’employé au comptoir veut souvent vous fourguer des gâteaux en plus du café. Pour un américain obèse, je suppose que ça doit être dur de résister à la tentation de ces gâteaux qui sont exposés en vitrine.
Les boissons chaudes aromatisées comme les thés au lait, les cafés au caramel et autres chocolats « signature » servis dans les cafés de type Starbucks sont sucrées, très sucrées. Mais savons-nous vraiment à quel point ?
Selon une expertise dirigée par l’ONG britannique Action on Sugar, 98 % des boissons chaudes vendues par les chaînes de café au Royaume-Uni contiennent un niveau excessif de sucre. 35 % d’entre elles ont la même quantité ou plus qu’une canette de Coca-Cola, qui totalise déjà l’équivalent de neuf cuillères à café.
L’organisme a dressé un tableau des boissons les plus sucrées. En tête du palmarès, le thé aux fruits de chez Starbucks, le « hot spiced fruit raisin », en version « venti », soit 568 ml. En deuxième position, on trouve le « chaï latte » de chez Costa, un mélange de thé indien épicé et de lait fouetté, qui totalise vingt cuillères de sucre. Vient ensuite le « mocha blanc » de chez Starbucks, en version 500 ml et avec crème fouettée, qui représente dix-huit cuillères de sucre, ou 58 grammes, en comptant les sucres naturellement contenus dans le lait.
Une autre fois j’ai commandé un thé chez Starbucks, et l’employé a essayé de me fourguer un thé « latte ». Heureusement j’ai refusé.
L’étude souligne également qu’une partie de ces boissons, parmi les plus sucrées proposées par les enseignes de café, bénéficient d’un présupposé positif. A la différence du chocolat chaud par exemple, le « chaï latte » est censé contenir principalement du thé et du lait. Mais dans sa version de 500 ml, il contient 13 cuillères de sucre. Comme le souligne Action on Sugar, s’il y a un problème de transparence des chaînes, dont certaines ne donnent pas les valeurs nutritionnelles de leurs produits, il existe aussi un problème d’habitudes et d’éducation du consommateur.