En France, des drones sont déjà utilisés pour surveiller les autoroutes et les lignes de chemin de fer. Leur utilisation va s’étendre dans les prochaines années dans un contexte de guérilla urbaine.
Vidéo faite par un drone montrant une plage en Californie et la présence de requin parmi les surfeurs :
Le Républicain Manuel Aeschlimann estime que ces appareils résoudraient la majorité des soucis de délinquance dans sa commune. Mais leur mise en place est loin d’être évidente, tant au niveau éthique que juridique.
Après la vidéoprotection, les drones de surveillance. Le maire d’Asnières-sur-Seine (Hauts-de-Seine) Manuel Aeschlimann (LR) est favorable à ces petits bijoux de technologie. Il les verrait bien voler dans les rues de sa commune dans le futur. «La vidéoprotection s’est plus ou moins généralisée. Elle est utile et peut, dans une certaine mesure, remplacer la présence humaine. Son seul problème est son immobilité», expose-t-il au Figaro. Pour la compléter, l’ancien conseiller technique de Nicolas Sarkozy propose une vidéoprotection mobile. «Je suis surpris qu’aucun autre élu ou maire n’ait osé franchir le pas. Je comprends que l’objet puisse faire peur car il est vu comme un engin de guerre. Mais si on y avait accès, les drones résoudraient 95% de nos problèmes.» Du côté de l’opposition municipale, on approuve cette idée. «Je ne suis pas hostile à cette proposition. Il faut vivre avec son temps», affirme le socialiste Sébastien Pietrasanta.
À Asnières-sur-Seine, Manuel Aeschlimann a mis l’accent sur la sécurité depuis son élection en 2014. Les 65 policiers municipaux sont ainsi équipés de tout l’attirail autorisé: matraques tonfa, Taser, Flash-Ball, gilets pare-balles et pistolets automatiques ainsi qu’un système de vidéoprotection. «Malgré ces mesures, les trafiquants persistent dans certains quartiers limitrophes d’Asnières, près de Genevilliers et Colombes. Hormis un maillage total de chaque rue avec des caméras fixes – ce qui est impossible – la solution, ce sont les drones», explique l’élu.