Le système va être testé dès janvier dans deux établissements par les élèves ayant donné leur consentement.
À partir de mars prochain les lycéens de deux établissements français testeront la reconnaissance faciale pour aller en cours. Les lycées sont situés à Marseille et à Nice et la CNIL vient de donner son accord pour tester « la comparaison faciale », comme le rapporte Nice Matin. La technologie de reconnaissance faciale est de plus en plus utilisée. Un test a d’ailleurs récemment été réalisé durant deux jours à Londres, afin de réduire la criminalité et d’une manière plus générale la violence. Autre exemple d’utilisation, Taylor Swift a durant un de ses concerts, utilisée la technologie dans le but d’éloigner les stalkers.
L’utilisation en France reste cependant peu commune. Ce test grandeur nature est donc une première dans l’hexagone. Il va se dérouler grâce à la mise en place « de portiques visuels de contrôle d’accès » développés par Cisco. Pour le moment , deux classes seulement sont concernées. Grâce à ces portiques, « une assistance aux agents assurant l’accueil du lycée afin de faciliter et réduire la durée des contrôles, lutter contre l’usurpation d’identité et détecter le déplacement non souhaité d’un visiteur non identifié » sera possible.
En dehors des coûts importants de ce dispositif, l’ensemble des parties semblent bien l’accueillir. Les étudiants sont libres ou non de donner leur consentement. S’ils ne souhaitent pas faire partie du test, ils seront contrôlés de manière traditionnelle. Pour ceux ayant donné leur accord, leurs données seront traitées et enregistrées. Dans tous les cas, la sécurité des élèves ne sera pas remise en cause durant l’expérimentation. Si les tests sont concluants, l’ensemble des élèves des deux établissements pourra être soumis dès la rentrée 2019 à la reconnaissance faciale.
Les professeurs seront formés par Cisco pour expliquer aux élèves le fonctionnement du système.