Les hommes et les femmes des différentes régions du monde peuvent avoir des physiques très variés.
La cause principale des différences physiques entre les humains est le climat.
Certains physiques sont adaptés au climat tropical, d’autres types physiques sont plus adaptés aux hivers rigoureux.
Une règle biologique empirique posée par Joel Allen explique que les animaux vivant dans des climats froids ont habituellement des membres plus courts que les animaux équivalents des climats plus chauds. Cette règle s’applique aussi aux hommes. Le contraste entre les Masaïs et les Inuits peut être présenté comme un exemple de cette règle :
Les Inuits vivent et chassent dans le cercle arctique. Les températures étant très basses, conserver la chaleur est essentiel. Des jambes courtes et des bras courts permettent une réduction de la surface corporelle, limitant les pertes de chaleur.
Les Masaïs vivent au Kenya et en Tanzanie. Les températures équatoriales sont élevées. De longues jambes et de longs bras offrent une grande surface corporelle, aidant à évacuer la chaleur du corps.
On observe qu’en moyenne un homme d’origine africaine a de longues jambes et un buste court, en proportion de sa taille totale, par rapport à un Européen.
On observe qu’en moyenne un homme d’origine européenne a de moins longues jambes et un buste plus long, en proportion de sa taille totale, par rapport à un Africain.
En raison de jambes proportionnellement plus longues, il faut des muscles fessiers puissants pour pouvoir marcher et courir rapidement.
Le grand muscle fessier a pour rôle de nous maintenir debout et de tirer la cuisse vers l’arrière pendant la marche ou la course. C’est aussi lui qui nous permet de nous relever quand nous sommes assis. Très sollicité, le grand muscle fessier est ainsi le plus volumineux du corps humain, qui donne à la fesse l’essentiel de sa forme.
Le grand muscle fessier est connecté la crête iliaque. La crête iliaque correspond à la partie supérieure de l’os coxal, ou os iliaque. Chez les Africains, la crête iliaque est plus étendue vers l’arrière.
Contrairement à une croyance répandue, la colonne vertébrale des Africains n’est pas plus cambrée que celle des Européens.
D’un point de vue biomécanique, le fait d’avoir de longues jambes et un muscle fessier puissant donne un avantage au niveau de la vitesse de pointe. Voilà pourquoi la majorité des sprinters sont d’origine africaine.
Avoir des jambes moins longues, en proportion de la taille, va donner d’autres avantages, par exemple cela permet de plus facilement soulever des charges lourdes et de plus facilement grimper une pente raide.
Une autre raison expliquant les fesses rebondies des femmes africaines est la répartition de la graisse dans le corps. Chez les Européennes la graisse est plus répartie sur l’ensemble du corps, offrant une protection au froid. Ches les Africaines, la graisse va plus se stocker dans les fesses.
Les Africains ont en moyenne les muscles plus fermes en position de repos, par rapport aux Européens. C’est également une adaptation au climat. Un muscle plus tendu a plus de probabilité d’être victime d’un claquage musculaire sous un climat froid.
Un climat froid et un manque d’échauffement avant l’effort sont des facteurs de risque favorisant une déchirure musculaire.