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Canada : Jian Ghomeshi, célèbre animateur, est jugé pour ses pratiques sadomasochistes

18 février 2016 par Marc Sigrist

Jian Ghomeshi viol sadomaso

Le Canada est un des pays les plus politiquement correct au monde. Ce qui provoque souvent des situations étranges.

Jian Ghomeshi, un célèbre animateur, est ainsi jugé pour pratiques sadomasochistes entre adultes consentants. Le juge au procès de Jian Ghomeshi pour agressions sexuelles rendra son verdict le 24 mars.

Si on commence à mettre les gens en prison pour pratiques sadomasochistes entre adultes consentants, toute la famille royale d’Angleterre va finir au cachot.

Extrait du site lapresse.ca

Quel que soit le verdict, le plus grand service de police municipale du Canada ressort du très chaotique procès Ghomeshi comme une bande d’amateurs et d’imprudents. Mais la leçon vaut pour tout le système judiciaire.

Comment a-t-on pu en arriver là ? Comment des policiers d’expérience et un procureur aguerri ont-ils pu si mal se préparer ? Se faire cacher des faits cruciaux, se faire mentir abondamment aussi par les plaignantes ?

La réponse est dans le mélange de bons sentiments et de précipitation qui a intoxiqué le service de police et jusqu’au bureau des procureurs. La réponse est dans le climat social de l’automne 2014.

***

Mi-octobre 2014, les allégations de viol autour de Bill Cosby font surface. Une vague de dénonciations de comportements sexuels violents balaye toute l’Amérique du Nord.

Fin octobre, CBC apprend que le Toronto Star s’apprête à publier une série de révélations sur les comportements sexuels violents de sa plus grande vedette, Jian Ghomeshi. Il est suspendu le 24. Ghomeshi explique le 26 sur Facebook qu’on s’apprête à faire des révélations sur sa vie sexuelle non conventionnelle – jeux de rôles, pratiques sadomaso, mais toujours « consensuelles », dit-il. Le même jour, le Star publie les affirmations de trois femmes qui disent avoir été brutalisées par Ghomeshi lors de rencontres intimes. Le 29 octobre, le Star cite huit femmes…

Les médias et les groupes de pression se tournent alors vers la police de Toronto : qu’est-ce qu’on attend pour faire enquête ? Est-ce que la police a les bras croisés ? Quoi, on protège les vedettes, c’est ça ?

[…]

Toujours est-il que cette semaine-là, la pression est telle que le chef de police lui-même, Bill Blair, donne un point de presse le 30 octobre pour répondre aux critiques.

Nous ne pouvons faire enquête sans plainte des victimes, dit-il. J’en appelle à toutes les femmes, toutes les personnes qui ont pu être victimes, et pas seulement dans ce dossier, ajoute-t-il. Nous avons une brigade de 200 enquêteurs, elles seront bien reçues, écoutées, et nous pourrons aussi les diriger vers des services de soutien. Il souligne qu’il n’y a pas de prescription : même si les faits remontent à 2002 et 2003, des accusations sont toujours possibles.

Le lendemain, déjà, deux femmes ont formellement porté plainte. L’une d’elles déclare que c’est l’appel du chef de police qui l’a décidée à porter plainte. Jusque-là, elle se demandait si c’était assez grave, si elle serait crue, si ça ne faisait pas trop longtemps. Elle a vanté le professionnalisme des policiers, leur compassion. Deux autres plaignantes iront voir la police.

Le 26 novembre, Ghomeshi fait face à quatre premières accusations d’agression sexuelle et une d’étranglement d’une victime dans le but de commettre un crime – en l’occurrence une agression sexuelle.

***

Qu’un chef de police incite les victimes à porter plainte, rien de plus normal. On veut aussi, évidemment, que la police soit particulièrement bienveillante envers les victimes d’agression sexuelle. Les escouades de nos jours sont d’ailleurs bien formées et prennent très au sérieux ces crimes, contrairement à ce qu’on clame encore ici et là.

Ce n’est pas une raison pour tomber dans la complaisance. Or, de toute évidence, c’est ce qui est arrivé ici. Des interrogatoires relativement brefs dans lesquels on n’a pas exploré les zones d’ombre de ces dépositions. Comme le fait que même après « le crime », les trois sont demeurées sous le charme de leur agresseur. Que l’une d’elles, prétendument terrorisée dans un parc, a invité Ghomeshi chez elle le lendemain et l’a fait jouir dans sa main. Qu’une autre, 13 jours après avoir été étranglée, a écrit une longue lettre d’amour, regrettant de ne pas avoir fait l’amour avec lui et disant qu’elle aime ses mains. Deux d’entre elles se sont écrit 5000 messages, dont certains où elles s’encouragent mutuellement et se demandent jusqu’où la défense peut creuser pour retrouver leurs anciens messages à Ghomeshi.

Tout est possible, bien entendu, et les relations humaines et sexuelles sont souvent tordues. On peut être victime ET vouloir revoir son bourreau.

Le problème, c’est que les trois ont fait grand cas du traumatisme que Ghomeshi leur avait causé et ont menti, menti, menti sur leur réaction après. Elles ont même mis l’accent dans certains cas sur leur crainte et leur décision de ne plus jamais le revoir, comme pour rendre l’affaire la plus dramatique possible. Pour en rajouter.

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