San Francisco : une ville pleine de start up et pleine de geek, mais pauvre en rencontre
Après une rupture amoureuse, Sebastian Stadil, 31 ans, décide de se lancer à l’assaut de Tinder pour trouver la femme de ses rêves. Après avoir optimisé sa photo de profil en fonction du nombre de likes obtenus sur l’application, Sebastian Stadil passe à la vitesse supérieure.
Il met à profit ses talents d’informaticien : il créé un algorithme chargé de sélectionner des profils puis de discuter automatiquement avec ses futures conquêtes. Au total près de 203.000 profils sont passés en revue par le logiciel de Sebastian, soit six pour cent de la population féminine de San Francisco.
Sebastian essaye d’appâter les jeunes femmes en les invitant au restaurant. Un des messages automatiques de son logiciel est par exemple : «Puis-je te tenter en te proposant quelques pâtisseries?».
Sebastian accumule un total de 150 rendez-vous amoureux en quatre mois seulement. Il dépense ainsi 6000 $, soit 40 $ par rendez-vous.
Malgré les efforts de Sebastian Sadil pour trouver l’élue de son cœur, le jeune homme reste bredouille. La seule femme qui lui a vraiment plu a fini par confesser après cinq rendez-vous qu’elle n’était pas prête à s’engager.
Sebastian Stadil est un génie de l’informatique mais il manque de bon sens. Beaucoup de ses rendez-vous sont juste venus pour se faire offrir le restau.