Sandrine Rousseau, qui a été Secrétaire nationale adjointe d’Europe Écologie Les Verts (EELV), a l’intention de se présenter à la primaire en vue de l’élection présidentielle de 2022.
Sandrine Rousseau était invitée dans l’émission hebdomadaire BackSeat sur Twitch le 22/07/2021.
Au cours de cette émission, Sandrine Rousseau a estimé que le « courage politique » se construisait à l’issue d’un « parcours personnel et d’une idéologie ». « C’est pour cela que je crois beaucoup dans le rôle des femmes dans les années à venir. Je crois en les femmes par leur indignation de genres dans la société, tout comme les personnes noires et les personnes musulmanes », a-t-elle déclaré. Selon elle, « le changement politique passe par qui incarne le personnel politique ». La candidate a ainsi prévenu qu’elle allait « le dire de manière trash ». Et « sans doute que vous aurez beaucoup de réactions », s’est adressée Sandrine Rousseau aux journalistes de l’émission. « Moi, je ne fais pas confiance aujourd’hui à des personnes politiques, en l’occurrence des hommes, qui n’ont pas traversé d’événements qui les ont déstabilisés dans leur vie pour mener ce qu’on a à mener. »
Elle dit encore : « Pour le dire autrement, l’écologie c’est pas des hommes blancs à vélo dans les villes. Je ne veux pas que ça soit ça. »
Le fait de penser que tous les hommes blancs n’ont jamais dû affronter d’événements déstabilisants montre que les “raisonnements” de Sandrine Rousseau n’ont pas de lien avec la raison, et sont plus de l’ordre de la “pensée magique” : “Selon moi le monde doit être comme ça, donc il est comme ça, peu importe les faits, la logique et la raison.”
Élargissons le cadre, et demandons-nous pourquoi des gens déclarent haut et fort dans les médias que tous les hommes blancs seraient intrinsèquement mauvais, mauvais par nature.
Le premier fait est que la société actuelle accorde des statuts de victimes à certaines catégories de la population. Pour résumer, si on n’est pas un homme blanc, on a droit à un statut particulier qui serait justifié par tous les privilèges auxquels auraient droit les hommes blancs, au statut de méchant oppresseur des hommes blancs et à tous les crimes commis par les hommes blancs à travers l’histoire.
Le second fait est que tout groupe politique qui cherche le pouvoir a besoin d’un ennemi sur lequel faire peser les problèmes de la société. Le groupe va alors se souder contre cet ennemi commun.
Par exemple au moment de la révolution culturelle chinoise, ceux-qui se considéraient comme de “bons communistes” voulaient tuer ceux qu’ils considéraient comme de “mauvais communistes”. De nombreux actes de cannibalisme ont été commis au cours de la révolution culturelle, au nom du “bien” selon ceux qui ont tué les “mauvais communistes”.
Tout groupe politique a besoin de gens critiquables en raison de leurs origines.
Le troisième fait est qu’il est hautement risqué de critiquer tout groupe de personnes “non-blanches”. Toute critique peut entraîner une mort sociale, avec par exemple la perte de son emploi pour celui qui a trop parlé. A la limite, les Chinois peuvent parfois être critiqués car la Chine, devenue extrêmement puissante, peut difficilement passer pour une victime. Toutefois les critiques restent concentrées sur les hommes blancs.
Ces trois faits se renforcent les uns les autres dans un cercle vicieux. Ce qui aboutit à des cas comme Alice Coffin (élue écologiste au Conseil de Paris depuis 2020) qui est accueillie à bras ouverts dans tous les médias pour dire qu’il faut éliminer les hommes.
L’ironie de cette situation est que Sandrine Rousseau et Alice Coffin se perçoivent comme des résistantes affrontant les méchants “hommes blancs”, des femmes fortes à l’esprit libre, alors qu’elles ne font que répéter la norme actuelle dans la société.
Leur comportement n’a rien à voir avec des résistants, ce sont juste des profiteurs qui ont trouvé un bon filon pour pouvoir accéder à la gamelle.
Des comportements fortement méprisables.