Des militantes féministes ont distribué des tracts intitulés « Princesse un jour, boniche toujours » devant un magasin de jouets. Le message est probablement que les stéréotypes sur les différences filles – garçons vont brimer l’épanouissement des enfants.
Genre et conditionnement social : ce que dit la science
Les différences de comportement entre filles et garçons proviennent-elles :
- à 100 % d’un conditionnement social ?
- à 100 % d’un comportement inné (un caractère biologique déterminé dès la naissance) ?
- d’un mélange d’inné et de conditionnement social ?
Pour répondre à cette question, des scientifiques de l’université de Cambridge ont fait l’expérience suivante :
Mesurer la durée pendant laquelle un nouveau-né (fille ou garçon) va regarder, soit le visage d’une femme, soit un jouet avec des balles en mouvement.
Cette expérience a démontré que les bébés filles ont un plus grand intérêt dans l’observation du visage que les bébés garçons. Et inversement les bébés garçons ont un plus grand intérêt dans l’observation du jouet mécanique que les bébés filles.
Un jour après leurs naissances, ces bébés n’ont pas eu le temps d’être influencés par les stéréotypes sexistes sur les filles et les garçons. Les scientifiques de l’université de Cambridge ont déduit de cette expérience que les différences de comportement entre hommes et femmes sont un mélange d’inné et de conditionnement social. Une partie des différences de goût entre homme et femme est déterminée dès la naissance.
Selon des militants politiques obsédés de l’égalitarisme, toutes les différences de comportement entre filles et garçons proviennent d’un conditionnement social. C’est la « théorie du genre ».
Cette théorie égalitariste n’a aucun fondement scientifique. Les scientifiques de l’université de Cambridge se moquent de ces charlatans de la « théorie du genre ». Les motivations principales de ces charlatans sont comme d’habitude le pouvoir et l’argent.
Etude de l’université de Cambridge :
Sex differences in human neonatal social perception
Jennifer Connellana, Simon Baron-Cohen, Sally Wheelwrighta, Anna Batkia, Jag AhluwaliabDepartments of Experimental Psychology and Psychiatry, Cambridge University
Results showed that the male infants showed a stronger interest in the physical-mechanical mobile while the female infants showed a stronger interest in the face. The results of this research clearly demonstrate that sex differences are in part biological in origin
Les clichés sexistes des jouets pour enfants selon le journal Libération
http://www.liberation.fr/societe/2014/12/13/au-rayon-jouet-filles-et-garcons-restent-separes_1162464
Dans cet article du journal Libération les différences entre les jouets qui sont proposés aux filles ou aux garçons sont présentées comme des stéréotypes. Le mot « stéréotype » désigne une représentation caricaturale.
Les parents seraient-ils donc condamnés à rester dans les stéréotypes ? C’est ce que dénonce le collectif des Effronté-e-s, qui se rend ce samedi après-midi dans un magasin de jouets parisien pour évoquer, selon ses membres, l’aggravation du caractère genré du jouet.
«Cela fait une quinzaine d’années que les jouets sont de plus en plus genrés, assure Christine Guionnet, sociologue, coauteur de Féminins-masculins, sociologie du genre. Regardez les Playmobil et les Lego. Avant, ils étaient destinés à tout le monde. Maintenant, il y a les Lego filles autour de la maternité et de l’hygiène et les Lego garçons qui concernent l’espace et la construction. Même chose pour les Playmobil.»
Imaginons qu’une petite fille devienne plus tard astronaute. Cette petite fille une fois adulte est donc dotée d’une forte volonté pour réussir toutes les épreuves physiques et intellectuelles qui sont requises. Dans ce cas il serait totalement invraisemblable qu’elle renonce à devenir astronaute parce qu’elle a vu un jouet représentant un homme astronaute.
Réactions de certains lecteurs de Libération :
Oui il y a des différences naturelles entre les filles et les garçons, si vous ne l’avez jamais remarqué, faites vous offrir un manuel de biologie pour noël.
Mon fils (11 ans) n’en démord pas, il veut aller voir un match de foot, en vrai, dans un stade, avec des gens qui hurlent. Dois-je envisager une thérapie de type psychanalytique ?
Rien ne dit dans ce magasin que l’allée rose est réservée aux filles et la bleue aux garçons. Il ne s’agit là que de l’interprétation des obsédés de l’égalitarisme. Moi j’y vois plutôt une ségrégation entre parents PS et parents UMP.
Mais pourquoi vouloir absolument uniformiser les sexes ?! C’est quoi le problème au juste? Vous vous ennuyez dans la vie ?! Un homme et une femme sont différents, et c’est justement une chance !
Et les soutien-gorges toujours vendus au rayon femme : encore un stéréotype sans doute.
Moi en tout cas j’aimerais bien qu’une femme à qui je plairais m’envoie des bouquets de fleurs, me tienne la porte quand je rentre dans un immeuble et me paye le restau.
C’est bien la preuve que les enfants, par instinct, c’est à dire non perturbés par de pseudo théories illuminées de savants fous, vont vers ce qui leur plaît et non pas ce qu’on estime bons pour eux. A bas la théorie du genre.