Extrait du Huffington Post :
La populaire huile de coco serait du “pur poison” et “l’un des pires aliments que vous pouvez manger”, selon une professeure de la prestigieuse université Harvard.
Lors d’un discours donné à l’Université de Fribourg-en-Brisgau, en Allemagne, Dr. Karin Michels a suggéré que l’huile ne méritait vraiment pas sa réputation d’ingrédient santé, puisqu’elle contient une teneur élevée en acides gras insaturés.
Poison : Toute substance qui est susceptible, après introduction dans l’organisme et selon la dose, le mode de pénétration, l’état du sujet, de perturber certaines fonctions vitales, de léser gravement des structures organiques ou d’entraîner la mort.
Concernant les informations publiées par les grands médias, les journalistes semblent suivre la règle du “plus c’est gros, plus ça marche”. Ils doivent se dire qu’à partir du moment où une absurdité est écrite dans un journal, il y aura toujours des gogos pour y croire.
De nombreux médias avaient par exemple publié des articles avertissant que manger des œufs serait plus dangereux que fumer des cigarettes. Incroyable mais vrai !
Concernant l’huile de noix de coco voici un article au sujet d’un de ces bénéfices supposés :
Extrait de passeportsante.net :
PasseportSanté – Dr Newport, pouvez-vous nous expliquer en quoi la consommation d’huile de noix de coco pourrait être intéressante chez les personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer ?
Docteur Newport – Le glucose est le principal carburant de nos cellules, y compris celles du cerveau. Pour pénétrer dans ces cellules, il a besoin d’une hormone bien connue : l’insuline. Nous ne comprenons pas tous les mécanismes de la maladie d’Alzheimer, mais une chose est certaine : certaines cellules n’arrivent plus à utiliser l’insuline, de sorte que, sans carburant, elles finissent par s’éteindre. Les connexions entre elles se désintègrent ensuite, un processus qui semble s’amorcer dix ans ou plus avant que les symptômes, tels que la perte de mémoire et des problèmes de bon sens, ne deviennent apparents. Mais notre cerveau et la plupart des autres organes ont la capacité d’utiliser certains carburants alternatifs si le glucose n’est pas disponible. Sans cette capacité, notre espèce serait éteinte à ce jour. En cas de famine par exemple, nous commençons à puiser dans nos réserves de graisse et nous libérons des acides gras, dont certains sont convertis en cétones : ces derniers peuvent traverser la barrière sang-cerveau et fournir un autre carburant à nos cellules cérébrales. Or, l’huile de noix de coco contient des acides gras particuliers qui sont transformés en cétones par l’organisme et qui peuvent servir de combustible de substition au glucose.
PasseportSanté – Les chercheurs doutent de l’efficacité de ce traitement contre la maladie d’Alzheimer et la consommation d’huile de noix de coco, qui contient beaucoup d’acides gras saturés, a longtemps été associée à un risque augmenté de maladie cardiovasculaire. Est-il vraiment raisonnable de recommander un tel traitement ?
Docteur Newport – En fait, il y a beaucoup de choses qu’on dit à propos de l’huile de coco et notamment qu’elle serait associée à un risque d’attaque cardiaque. Je pense que ce n’est absolument pas prouvé : le postulat repose sur de vieilles études effectuées sur des animaux et très peu concernent directement l’huile de coco. Je pense qu’étant donné le caractère sérieux de la maladie d’Alzheimer, qui est inévitablement mortelle, et lorsque vous considérez que des milliers de gens à travers le monde consomment de l’huile de coco de manière quotidienne, j’estime qu’il est raisonnable de conseiller ce traitement, y compris en prévention pour les personnes qui sont à risque de la maladie.
PasseportSanté – Pouvez-vous nous confirmer que la consommation d’huile de coco serait davantage un traitement pour stabiliser l’état de la personne touchée et non pour guérir sa maladie ?
Docteur Newport – Oui c’est un traitement adressé aux symptômes de la maladie : il ne la guérit pas au sens propre du terme. Environ deux tiers des gens qui m’ont écrit ont rapporté des améliorations au niveau de la mémoire et de la cognition, d’autres ont rapporté des améliorations au niveau des réactions sociales, des comportements, de l’humeur ou de la capacité à tenir une conversation. Beaucoup de gens ont aussi rapporté une reprise des activités que les personnes ne pouvaient plus faire depuis un certain moment comme le ménage, la cuisine, ou la pratique d’un hobby. En fait, ce que les gens observent c’est que cela peut ralentir voire inverser l’évolution de la maladie. Pour certaines personnes comme mon mari, cela peut même améliorer considérablement l’état général au-delà de la première année. J’ai aussi lu certains témoignages où les personnes touchées pouvaient à nouveau reconnaître leurs proches et leur parler. Cela dit, on ne connaît toujours pas les causes de la maladie d’Alzheimer, personne n’est capable d’expliquer son mécanisme. Alors évidemment, si les cellules du cerveau sont mortes, aucun traitement ne sera capable de les ressusciter. Mais si vous êtes à risque pour la maladie d’Alzheimer et que vous pouvez retarder de 5 ans ou 10 ans son apparition, vous pourriez peut-être vivre le reste de votre vie sans cette maladie…
PasseportSanté – Quelles recommandations donneriez-vous aux personnes qui souhaiteraient incorporer de l’huile de noix de coco dans leur alimentation ?
Docteur Newport – Habituellement, je recommande de consommer des petites quantités d’huile de coco parce si vous en ingérez en trop grande quantités et trop vite, vous risquez de souffrir d’indigestion, de crampes voire de diarrhées. Il faut donc commencer par la consommer à petites doses, de 2 à 5 g par prise, 2 à 3 fois par jour puis augmenter la dose petit à petit tant qu’on la tolère. Beaucoup de personnes augmentent ensuite jusque 75 g par jour ! Lorsque vous ajoutez autant de gras à votre alimentation, vous risquez évidemment de prendre du poids. C’est la raison pour laquelle je recommande de réduire la consommation des autres types de gras. Je conseille également de réduire les aliments sucrés, pour favoriser l’utilisation des cétones, produits à partir des gras contenus dans l’huile de coco.