J.K. Rowling est la romancière qui a créé les romans de la série Harry Potter. Le succès de ses livres lui ont permis d’accumuler une fortune de plusieurs centaines de millions d’euro.
Elle décide alors d’apporter sa contribution à de nombreuses associations caritatives luttant contre les maladies et les inégalités sociales. Une partie des fonds est versée à des associations d’aide aux enfants, aux familles monoparentales et à la recherche sur la sclérose en plaques.
Les œuvres de J.K. Rowling ont déjà suscité des controverses. Plusieurs groupes de chrétiens fondamentalistes ont ainsi dénoncé les livres Harry Potter, affirmant qu’ils prônaient la sorcellerie.
Mardi 9 mars, une nouvelle de J.K. Rowling sur le monde des sorciers amérindiens a été publiée sur le site de Pottermore. J.K. Rowling y fournit de nombreux détails sur le mode de vie des sorciers des tribus amérindiennes.
La créatrice d’Harry Potter est depuis accusée de véhiculer des stéréotypes racistes par de nombreux membres de la communauté amérindienne.
Selon ses accusateurs, elle dresse un tableau réducteur et une vision simplificatrice des différentes communautés amérindiennes. Il lui est également reproché de s’approprier leur culture en réécrivant complètement leurs traditions. Selon eux, c’est de « l’appropriation culturelle », un terme à la mode en ce moment pour censurer des ouvrages.
“Mes ancêtres n’ont pas survécu à la colonisation pour que vous puissiez utiliser leur culture pour votre propre promotion”, déclare l’écrivain Navajo Brian Young.
Les critiques sont nombreuses alors qu’il s’agit d’un ouvrage de fiction et non du travail d’un historien. La liberté d’expression, et donc la liberté tout court, risque de passer à la trappe au nom du politiquement correct.
Une nouvelle forme d’inquisition a vu le jour ces dernières années. Quand les nouveaux inquisiteurs veulent s’attaquer à un bouc-émissaire, ils vont l’accuser de racisme ou de sexisme en déformant les faits. Ces chasses à l’homme ne finissent plus dans le bûcher comme au moyen-âge, mais elles peuvent détruire la vie de nombreuses personnes. Les médias sont souvent complices quand il s’agit de calomnier des gens victimes de la vindicte populaire.
Ironiquement, J.K. Rowling est prise dans une chasse aux sorcières. Dans son cas, elle est suffisamment solide et populaire pour résister à ces attaques et les médias vont probablement rester de son côté dans cette affaire.