Les universités californiennes essaient de se conformer aux exigences des transsexuels.
Des étudiants transsexuels, opérés ou non, veulent que les universités américaines s’adaptent à leurs demandes, par exemple installer dans tous les bâtiments des toilettes unisexes et des vestiaires unisexes pour les terrains de sport, piscines, etc. Il y aurait alors des endroits unisexes en plus des classiques vestiaires et toilettes homme/femme.
Les universités californiennes permettent désormais aux futurs étudiants de choisir entre six identités de genre. Les personnes qui envoient leurs dossiers de candidature dans les universités publiques de Californie auront un vaste éventail de choix à la place du traditionnel homme ou femme.
Les six identités de genre disponibles incluent homme, femme, transgenre homme, transgenre femme, queer ou différent.
Le transgenre homme («trans male» en version originale) est né avec un sexe féminin mais a une identité de genre masculine, et c’est l’inverse pour le transgenre femme («trans female»).
Pour l’identité queer, l’université précise que cela correspond à «gender queer/gender non-conforming», «les personnes qui refusent de se conformer au genre assigné à la naissance et au classement binaire homme/femme imposé par l’environnement social et culturel».
Pour ceux qui ne se sentent représentés par aucuns de ces termes, reste l’option «genre différent», dans le dossier d’inscription.
Le but de cette collecte d’informations est de recenser le nombre d’étudiant trans afin d’adapter l’infrastructure des campus. Les administrateurs de l’université ont annoncé que tous les nouveaux projets de construction incluraient des toilettes et vestiaires unisexes.
D’autres universités américaines se sont adaptées aux demandes d’étudiants en rapport avec la remise en question des identités binaires de genre.
Depuis 2009 à l’université du Vermont, il est possible de s’enregistrer avec un nouveau prénom (par exemple un prénom qui ne correspond pas au sexe de naissance). Une centaine d’autres établissements américains permettent aux étudiants de se choisir un nouveau prénom.