Selon Mazarine Pingeot, professeur agrégée de philosophie, une femme blonde est vulgaire, surtout si elle a la taille fine et une poitrine voluptueuse.
Si on compare Uma Thurman et Mazarine Pingeot, la vulgarité d’Uma Thurman (photo ci-dessus), ne saute pas aux yeux.
Un article sur la poupée Barbie rempli de clichés à lire sur le Huffingtonpost.
Extrait :
La poupée Barbie n’est plus ce qu’elle était : jadis fantasme américain d’une perfection un peu vulgaire, blonde taille fine et gros seins, la poupée Barbie se décline aujourd’hui dans le champ du réel : noire, brune, asiatique, taille 34 à 46, elle épouse la diversité naturelle, elle participe de la reconnaissance des minorités, non seulement ethnique mais aussi physique, elle est miroir. Du fantasme au miroir, elle manifeste l’évolution même de notre société et de la notion de représentativité.
Certes, aucune femme ne ressemble à la Barbie d’origine, qui véhicule une idéologie américaine naïve, hollywoodienne, où la beauté et le sex appeal sont le creuset et l’apogée de la féminité. Canon excluant puisque canon, complexant puisqu’idéal, mais jouissif puisque suscitant, par l’écart avec le réel, l’imaginaire. Le fantasme comme support de l’imagination, voilà à quoi servait la poupée. Et l’on peut trouver cet imaginaire faible, pauvre, aliéné à un objet de consommation, du moins avait-il un espace.