Starbucks a publié un nouveau règlement samedi : les gens n’ont désormais plus besoin de faire un achat pour s’asseoir dans le café ou utiliser les toilettes.
Selon l’Associated Press, les dirigeants de Starbucks ont affirmé que les anciens règlements étaient «vagues et ambiguës», ce qui laissait aux employés la décision de savoir si les gens pouvaient utiliser les toilettes ou s’asseoir dans les cafés. Maintenant, l’entreprise dit à ses employés de considérer chaque personne qui entre dans le magasin comme un client «peu importe s’ils font un achat ou non».
La nouvelle politique survient quelques semaines après que deux hommes afro-américains, Rashon Nelson et Donte Robinson, ont été escortés par la police en dehors d’un Starbucks de Philadelphie le 12 avril. Les deux hommes n’avaient rien commandé, parce qu’ils attendaient l’arrivée d’un troisième homme.
Les protestations ont frappé Starbucks après que l’incident a gagné en popularité sur les réseaux sociaux. Suite à une première excuse ratée, le PDG Kevin Johnson a publié une autre vidéo d’excuses indiquant : «Je vais régler ça. »
Moins d’une semaine plus tard, une autre vidéo est sortie d’un certain Brandon Ward, qui prétend qu’on lui a refusé l’accès aux toilettes parce qu’il n’avait pas encore acheté quoi que ce soit. Dans la vidéo, Ward s’approche d’un homme blanc qui sort des toilettes, et celui-ci lui dit qu’on lui a donné accès aux toilettes bien qu’il n’ait encore rien acheté.
Et mardi, Starbucks a publié une autre excuse après qu’une insulte raciale a été écrite sur le gobelet d’un client à la place de son nom.
En réponse aux accusations de discrimination raciale, Starbucks prévoit de fermer tous ses magasins américains dans l’après-midi du 29 mai pour une formation contre les préjugés raciaux destinée à tous ses employés.
Les deux hommes afro-américains Nelson et Robinson ont conclu un accord avec Starbucks pour un montant non divulgué, et avec la ville de Philadelphie pour un dollar symbolique chacun, et un accord pour financer un programme de subvention de 200 000 $ pour les lycéens qui souhaitent être des entrepreneurs.