“Du coup, le prêtre mort en martyr, il a le droit à 70 enfants de chœur au Paradis ?” Avec ce message posté sur son compte Twitter, à propos de l’assassinat du père Jacques Hamel dans l’église de Saint-Étienne-du-Rouvray, l’élue municipale brestoise Julie Le Goïc montre son manque de bon sens. “J’ai fait une blague de mauvais goût, et j’ai eu la bêtise de la faire sur Twitter. Je regrette juste de l’avoir fait sur un réseau public. Je pense que le droit à l’humour est plus que nécessaire”, explique la politicienne.
Ses excuses n’ont cependant pas calmé la colère des internautes, d’autant qu’elle a décidé de ne pas supprimer son tweet. Sur son compte, elle n’hésite ainsi pas à retweeter les nombreux messages d’insultes et les violentes menaces qu’elle reçoit.
La polémique a suscité des réactions au sein des politiciens. François Cuillandre, le maire de Brest, a ainsi rappelé, comme le rapporte Le Télégramme, que l’élue ne faisait “pas partie de sa majorité” et qu’elle tenait des propos “inacceptables, imbéciles et indécents”.
Le politiquement correct est une idéologie. La blague de cette élue fait partie de la mouvance politiquement correcte.
Les partisans du politiquement correct divisent les gens en plusieurs groupes. Selon eux soit on fait partie d’un groupe protégé (les gens d’origine non-européenne, ceux de religion non-chrétienne), soit on fait partie d’un groupe à attaquer (les hommes catholiques par exemple). Quelqu’un qui fait partie d’un groupe à attaquer est forcément mauvais quoi qu’il fasse, quelqu’un qui fait partie d’un groupe protégé est forcément une victime, quoi qu’il fasse. Les partisans du politiquement correct font une hiérarchie entre les individus en fonction du groupe où ils les ont classés : groupe protégé, ou bien groupe à attaquer. Une vision détestable de la société.