Le politiquement correct est souvent associé à des désastres financiers et à un appauvrissement général des pays.
L’organisation des Jeux olympiques est souvent un gouffre financier, quelle que soit d’ailleurs la santé économique du pays hôte. Des infrastructures immenses sont construites alors qu’elles ne resserviront pas, ou très peu. Et la planète se retrouve parsemée de cimetières olympiques, où rouillent une piste de bobsleigh, un stade envahi de mauvaises herbes, une piscine à l’abandon…
Certains sites sont devenus emblématiques, comme celui d’Athènes (JO de 2004), alors que la Grèce avait triplé son budget de départ pour construire des infrastructures construites en catastrophe et laissées en friche depuis.
La délégation saoudienne envoie 4 athlètes féminines à Rio en 2016.
Les critiques demeurent. Elles résident principalement dans le fait que les athlètes devront porter la tenue islamique. Suite à un débat entre la délégation saoudienne et le Comité International Olympique (CIO), elles ont pour obligation de se couvrir de la tête aux pieds et d’être accompagnées d’un tuteur – leur père, leur frère ou un autre membre masculin de leur famille. Elles devront également respecter les zones de non mixité. Des contraintes qui ne font pas l’unanimité. Trois femmes ont justement protester dans une tribune du journal Libération, en juillet 2016, pour interdire l’Iran et l’Arabie saoudite qui ne respectent pas la charte olympique des JO de Rio.