Les Chinois ne se préoccupent pas du politiquement correct.
Une jeune femme chinoise peut ainsi dire à une de ses amies chinoises : « Oh mais dis donc tu as grossi », sans la mettre en colère.
Un Européen voudra leur faire la leçon en leur disant par exemple : « Ce n’est pas poli de dire à quelqu’un qu’il est gros ». Ce à quoi une Chinoise répondra : « Ce n’est pas malpoli, c’est juste la vérité ». Elle veut juste rendre service à son amie en lui disant de se calmer sur les desserts, pas se moquer d’elle.
Un nouveau défi en provenance de Chine fait parler de lui sur le web : il faut réussir à toucher son nombril du bout des doigts, avec le bras passant dans le dos.
Astuce : en faisant pivoter son torse, le défi est moins dur à réaliser.
Sur metronews.fr, un journaliste part en roue libre en affirmant que ce défi est sexiste car selon lui les hommes auraient le droit d’être gros et pas les femmes.
Ce journaliste joue au concours de qui sera la plus grosse victime. Il classe les gens en fonction des inégalités réelles ou imaginaires dont ils sont ou seraient victimes. Dans sa vision du monde, plus on se sent victime, plus on peut se sentir supérieur aux autres. Dans sa vision très simpliste du monde, une femme est forcément victime et un homme dispose de tous les privilèges.
Ce journaliste devrait poser la question au gars qui travaille en pleine canicule sur un échafaudage avec un chalumeau qui crache des flammes d’un mètre de long.
Ce travailleur dispose surtout du privilège d’aller s’écraser 10 mètres plus bas au moindre faux-pas.
Extrait de metronews.fr :
Le terme « Dad Bod » décrit un homme avec un gros bide, comme un gros papa.
Le “Belly Button Challenge”, ou la preuve que le “Dad Bod” est une mode sexiste
Un défi lourd de sens. Sur Twitter et les réseaux sociaux, un nouveau challenge affole les jeunes filles. Venu de Chine, le défi consiste à passer sa main derrière son dos et de tenter d’atteindre son nombril, avant de poster un selfie pour exposer fièrement la finesse de sa taille.
Pour complexer un peu plus les personnes qui n’auraient pas la taille d’une allumette, celles-ci sont invitées à perdre du poids pour avoir l’honneur de réussir le challenge, comme l’explique The Independent. Le quotidien britannique souligne par ailleurs que plusieurs associations de défense des droits des femmes n’ont évidemment pas manqué de critiquer le défi, certes également pratiqué par certains jeunes hommes fiers d’exhiber leurs abdos.
Si les défenseurs du Belly Button argueront qu’il ne s’agit “que” d’un défi idiot de plus, comme l’Ice Bucket Challenge ou le très dangereux “Train Surfing”, difficile en effet de nier le caractère douteux du message envoyé aux jeunes filles, tout comme son timing.
En l’espace d’un mois, l’égalité femme-homme en prend en effet un sacré coup sur Internet. Début mai, on célébrait ainsi les poignées d’amour de ces messieurs, qui, à en croire une blogueuse qui avait lancé le phénomène, seraient un argument de choix pour séduire les femmes cet été sur la plage. Un standard non-décliné au féminin, que nous avions d’ailleurs déjà qualifié de sexiste à l’époque.
En résumé, cet été, les hommes pourront donc remercier le “Dad Bod” et prendre une bière de plus sans culpabiliser, quand les femmes devront elles se serrer la ceinture pour avoir la chance d’apparaître dans le flux du hashtag #BellyButtonChallenge. Un sacré message d’égalité.