Octave Parango travaille pour une agence de mannequin à Moscou, où il doit dénicher de nouveaux talents. Cet hédoniste cynique mène une vie très agréable dans les bras de jeunes mannequins russes jusqu’au jour où il est contacté par L’Idéal, la première entreprise de cosmétiques au monde, secouée par un gigantesque scandale médiatique. Notre antihéros aura sept jours pour trouver une nouvelle égérie en sillonnant les confins de la Russie, sous les ordres de Valentine Winfeld, une directrice autoritaire. Le fêtard paresseux et la workaholic frigide vont devoir apprendre à se supporter.
Pour son nouveau film L’idéal, Beigbeder a fait appel à Gaspard Proust, cinq ans après leur première collaboration. “J’ai beaucoup de chance d’avoir trouvé un acteur capable de comprendre aussi bien les complexités, les ambiguïtés, la provocation”, déclare le réalisateur. Gaspard Proust partage l’affiche avec Audrey Fleurot, un autre coup de cœur de Beigbeder. “Je l’adore depuis longtemps, elle est sublime et hyper déconneuse”, explique-t-il. Quant à Jonathan Lambert, celui-ci est habillé en femme pendant tout le film. Pour autant, pas question de pasticher La cage aux folles. “Je lui ai demandé d’imiter un grand patron du CAC 40”, explique Beigbeder.