Julie Delpy était présente au célèbre festival Sundance pour présenter le dernier film dans lequel elle joue, Wiener-Dog, de Todd Solondz.
L’actrice a été invitée par la presse à réagir à l’énorme polémique qui agite les Oscars depuis plusieurs jours autour de l’absence d’acteurs noirs parmi les nommés. Et si Charlotte Rampling considérait ce vendredi qu’il s’agissait là de racisme anti-blancs, Julie Delpy s’est, elle, lancée dans une comparaison : “Il y a deux ans j’ai dit quelque chose sur le côté très hommes blancs de l’Académie (des Oscars) et je me suis fait tailler en pièces par la presse. C’est drôle, les femmes ne peuvent rien dire” a-t-elle d’abord expliqué avant de laisser échapper une phrase qui lui a déjà valu de nombreuses critiques sur Twitter : “Parfois, j’aimerai être afro-américain parce que personne ne vous tape dessus. Etre une femme est beaucoup plus dur à mes yeux. Le féminisme, c’est quelque chose que les gens abhorrent par-dessus tout. Il n’y a rien de pire que d’être une femme dans l’industrie du cinéma”.
« Il n’y a rien de pire que d’être une femme dans l’industrie du cinéma”.
Cette phrase illustre le phénomène du « concours de qui sera la plus grosse victime dans la société ». Le fait d’être reconnu comme une victime de la société entraîne un sentiment de compassion, qui peut se traduire au final par des aides matérielles et de nombreux privilèges.
Hélas, de nombreuses personnes en profitent pour se faire passer pour des victimes, alors qu’il n’en est rien. Ces filous veulent exploiter la crédulité des gens, et en retirer de l’argent ou d’autres avantages, comme un poste confortable dans une entreprise.
La meilleure façon de faire croire à un mensonge et d’en être auto-persuadé, Julie Delpy est probablement convaincue qu’elle est une pauvre victime exploitée par l’industrie du cinéma. A la tête de cette industrie se trouvent selon elle de méchants « hommes blancs » qui ont été placés là par le « patriarcat ». Le vilain patriarcat est une organisation imaginaire qui contrôlerait toute la planète et dont le but serait de donner tous les postes de direction à des hommes. Un gigantesque complot contre les femmes organisé par des hommes très très très méchants.